mercredi 29 décembre 2010

maillages







ces deux compositions déclinent le principe exposé précédemment

lundi 27 décembre 2010

maillage


... où le réseau de départ est constitué d'à-plats de couleur

samedi 25 décembre 2010

le recours naturel à la couleur


On me permettra de poursuivre l'exposé de ce protocole dit "maillage".

Dans l'ordre de celui-ci, très tôt, il fut question de couleur. L'arrivée de celle-ci est naturelle du fait que le travail s'opère par "étage" distincts superposés, et surtout du fait que l'on doive, durant le travail, distinguer nettement le maillage que l'on est en train de faire, du maillage constitué précédemment par toutes les précédentes couches. Voici un premier exemple de ce recours à la couleur, qui d'emblée induit un autre genre d'intéret plastique.

jeudi 23 décembre 2010

maillage (du 12 novembre 2000)


Je reviens sur ce dessin déjà ancien, pour le mettre en perspective des précédents, avec lesquels il partage biensûr un même protocole génératif.
C'est aussi ici que se manifeste visuellement le mieux le travail par "étages" successifs, marquant chacun un degré suppérieur de complexification (ou de désordre).

dimanche 19 décembre 2010

maillage + logique de cerne


Avec un même protocole que celui des précédents dessins linéaires, une règle en plus, qui est celle d'opter dès que possible pour un tracé en cerne parallèle à l'élément déjà existant.
Réfléchissant sur le présent dessins, quelques années après l'avoir réalisé, je sens qu'il trace une voie fertile. J'ignore pourquoi il est resté jusqu'alors seul de son genre, et pourquoi, sur le moment, n'avoir pas même une fois décliné ce protocole prometteur. Je compte donc le reprendre sans tarder: en effet, à décliner une règle, on découvre toujours de nouvelles portes à ouvrir.

samedi 18 décembre 2010

encore le motif du flocon de neige


... cette fois-ci une composition où le motif, au lieu d'apparaitre dans sa pureté et brutalité frontale, est un peu mis en page, c'est-à-dire en quelque sorte dénaturé. (cf 6 février 2010)

carte de voeux pour 2011



Déjà rencontré dans la contribution du 15 janvier 2010 de ce même blog: Sur le thème des flocons de neige, une sorte de module de papier peint.

maillage linéaire



Et, même si l'on respecte la topologie décrite plus bas, on a une large marge d'invention dans le tracé des divers degrés de maillage.

vendredi 17 décembre 2010


mercredi 15 décembre 2010

maillage


La présente composition me donne l'occasion d'expliquer davantage le processus de dessin mis ici en oeuvre. Que l'on considère le réseau de lignes continue comme une étape du maillage. L'arrivée du réseau pointillé correspond à une itération du processus. On remarquera alors ce qui se passe dans une maille du filet continu: autant de brins pointillés entreront dans la maille, qu'il y a de noeuds au pourtour de la maille continue. Ces brins pointillés éviterons de rencontrer les noeuds du filet continu. Un seul brin pointillé passera sur chaque segment du filet continu. Et enfin, pour se rejoindre au sein de la maille continue, les brins pointillés s'arrangeront pour n'avoir de noeud que des rencontres de trois segments.

mardi 14 décembre 2010

maillages


Je voudrais ici faire un peu état d'un travail déjà ancien, réalisé en techinque traditionnelle sur des formats modestes. J'espère rendre lisible graphiquement, au fil des exemples, le principe qui a gouverné la réalisation de ces dessins. Il s'agit d'un principe itératif qui consiste à densifier les mailles d'un filet. Au départ, l'espace entier de la page est considéré comme une seule maille. Un premier filet, constitué d'un simple fil, va diviser cette maille. A partir de là, le niveau suivant de densification consistera à plaquer un deuxième filet de manière à isoler chaque "noeud" dans une nouvelle maille. Une fils considérés comme un seul objet, les deux filets présenteront un nombre de mailles déjà nettement supérieur.
Les étapes suivantes sont la simple itération de cette opération, jusqu'à ce que la densité soit trop grande pour poursuivre.

jeudi 23 septembre 2010


mercredi 11 août 2010



à présent, le thème est celui d'un ruban qui entrelace la forme et la contre-forme.

vendredi 4 juin 2010


... et certaines idées simples qui peuvent se prêter à une déclinaison sans fin, avec au passage, vraisemblablement, la possibilités de motifs sublimes, qu'on ne se lassera jamais dés lors de voir et revoir, comme par exemple "sa main dans la main de son frère", que j'ai découvert un jour en rentrant de Moscou, dans un magazine de l'Aéroflot. Il s'agissait d'un article sur le Maroc, où une photo de mosquée...

vendredi 12 février 2010



Ainsi, après avoir réalisé les deux motifs précédents, me hante encore l'idée... d'où ces deux autres façons de faire apparaître la zone des épais et celle des traits fins.

jeudi 11 février 2010




Souvent, la mise en série oblige à remanier certains détails. Ainsi, dans le cas présent, les longueurs respectives des parties épaisses et des parties fines. Or rien n'est plus fertile que cette comparaison des deux motifs car au travers de cette comparaison l'on expérimente l'un des regards que les moins prévisibles. C'est celui que jamais l'on n'aurait pu adopter lorsque se mettaient en place les structures. C'est le retour via l'impression générale.

samedi 6 février 2010

peu importe le principe de trame


Ce que je vois, chez les amateurs d'emboîtement et chez ceux qui aiment les entrelacs, c'est combien ils se bornent vite à l'émerveillement du seul principe constructif. Eh bien c'est là une attitude d'obstruction. Et c'est à eux-mêmes qu'ils s'interdisent la fertilité de l'approfondissement. Ce qu'il faut toujours avoir à l'esprit, c'est que le détail, c'est que l'humble mise en oeuvre d'un principe jusqu'au dessin final, sont les choses, dans cet ordre de recherche, qui sont les plus fertiles. Et là, rien à regretter si le principe est toujours le même.
Allez donc après qu'il a passé sa vie entière à jouer le blues, démontrer ou tenter de le faire, à un musicien qui a trouvé ce faisant une sorte de sagesse, qu'il y a une jouissance à explorer les autres principes... Est-ce qu'il ne considèrera pas alors cette jouissance-là comme un genre de gesticulation?

jeudi 4 février 2010

Nommer ne signifie pas enfermer



J'ai eu tout récemment un dialogue avec un ami. Il s'agissait pour moi de faire un peu le point sur ma production graphique, et notamment de dégager un axe clair, autour duquel il soit professionnellement efficace de me positionner, pour donner à un client potentiel une image claire et synthétique de mon univers graphique. Puisque ce blog est justement concentré sur l'aspect décoratif de mon travail, le problème ici ne se pose pas en les même termes.
La question, tout aussi importante, qui se pose ici (et qui permettra de délier beaucoup de choses sur le plan plus général) est celle-ci: comment qualifier ce travail décoratif?
Et si la question ne se pose que maintenant, après des années d'élaboration, c'est qu'il s'agit désormais de donner à voir ce travail et non plus de le faire fructifier dans mon jardin clos. Ce que son caractère indéfini, pendant des années, avait protégé est à présent suffisamment ferme et autonome pour supporter d'être pensé comme un ensemble cohérent. Le saut important - et c'est un saut libérateur - est donc aujourd'hui de lui attribuer une place dans la réalité des choses graphiques, c'est-à-dire le considérer comme une catégorie, nommable... et pouvoir désormais en faire la promotion où il se doit.

samedi 23 janvier 2010

Quel destin commercial donner à de telles recherches formelles?



Voici quelques exemples supplémentaires de mes travaux décoratifs. La suite du travail, je m'y efforcerai, permettra d'entrer plus avant dans les processus de création de tels dessins... non pas avant tout dans les recettes, mais dans ce qu'une telle recherche brasse comme pensées, et provoque comme réflexions, qui excèdent de beaucoup la stricte tactique de composition.

jeudi 21 janvier 2010

à propos des motifs décoratifs appliqués au vêtement

Malgré le goût que j'ai pour les symétries impeccables, pour les lignes parfaitements lissées, et même moi, qui passe parfois des semaines sur un principe décoratif jusqu'à en exprimer graphiquement le principe dans sa plus grande pureté, je porte, quant à mon habillement, assez peu d'intérêt aux tissus à motifs. Et lorsque je porte un tel tissus, ce n'est jamais dans la profusion. Les tout petits motifs surtout me semblent appropriés pour le vêtement. Mais surtout, dans cet usage vestimentaire, je laisse de côté quasiment toute exigence de perfection du dessin. Et j'aime alors peut-être encore mieux porter des motifs dont la conception linéaire ne présente aucun intérêt. Ce qui prend alors de l'importance, c'est évident, c'est la couleur, et elle est en quelque sorte parasitée par un dessin trop élaboré. Le dessin fruste est alors encore le meilleur.
La chose à comprendre, à propos de la recherche géométrique, c'est qu'elle se fait non pas dans le monde du visible mais dans celui de l'intelligible. Le motif parfait peut fort bien être dessiné de la façon la plus brouillonne. Et même, c'est un des gages de sa perfection qu'une esquisse parvienne à en donner l'entièreté du principe.
Le travail décoratif qui est le mien est donc par un certain aspect l'exploration d'une fracture. Cette fracture, c'est celle qui voit d'une part le dessin tel qu'il est matériellement (y compris celui exécuté sur l'ordinateur avec un logiciel aussi précis qu'AutoCad), et d'autre part laisse concevoir l'idée géométrique, dont le dessin particulier tente d'être l'expression la plus exacte... ce qui ne veut nullement dire qu'elle est plus précise point par point mais exprimée avec la plus grande exactitue.
(voir à ce propos la différence d'essence qu'il y a entre la précision et l'exactitude)

mardi 19 janvier 2010

remettre à plus tard une question pourtant interessante

Le processus de création, dans le domaine décoratif, est des plus intéressants à envisager. Notamment, il est une conception en quelque sorte machinale de ce travail, dont il faudrait décrire les arcanes.
Puisque le temps ne m'est pas donné aujourd'hui d'approfondir cette question, je veux la poser ici comme un jalon des réflexions à mener plus tard.

samedi 16 janvier 2010

De la subtilité

J'ai cru trop longtemps que la subtilité constistait à opérer de petits réglages dans les champs où la structure permettait de rester indécis. Or j'aspire de plus en plus à abandonner ces champs à un remplissage hâtif. La subtilité, telle que je l'entends à présent, n'est plus une valeur séparée, en quelque sorte autonome par rapport aux choix de structure, dont l'interprétation des conséquences constitue, je le vois à présent, la véritable subtilité.

vendredi 15 janvier 2010


mercredi 13 janvier 2010

Ce jour, une nouvelle courte séquence de travail sur ce blog, ou plutôt à côté. En effet, la question était de trouver d'autres blogs ou portails du réseau, dont la thématique serait proche de celle que je compte établir pour ce blog.
Il ressort de cette courte visite qu'un thème comme celui de l'entrelacs serait de nature à intéresser certains amateurs, qui bloguent déjà sur le sujet, au carrefour de la géométrie et de l'esthétique décorative.
Une option serait donc de dévouer le présent blog à cet aspect de mon travail, dont les dimensions critique et réflexives ne sont pas absentes, et dont l'aire de recherche est assez circonscrite et identifiable pour présenter une visibilité intéressante sur le net.
... Il pourrait ainsi remplir la fonction de carte de visite, et en quelque sorte de caution, pour entrer en contact avec d'autres passionnés du domaine.

mardi 12 janvier 2010


L'écriture du blog est-elle spécifique? Voilà qui me fait surtout souvenir que l'écriture d'un fanzine est éminemment spécifique.

Il y a quinze ans, quoi? Numéro zéro de Solde Monstre. A présent, j'ai cela.

Le blog, j'imagine (je pressens) va changer.

écriture fragmentaire. Les facette seront dégagées par autant de mouvement distincts.

Un mur qui se construit; un tas qui se constitue.
On compose un tas ou bien un mur?

samedi 9 janvier 2010

Première image. Début de ce blog. Sous le signe du décoratif... voire plus tard.

La revue Solde Monstre, telle que je la fais paraître sur papier depuis plus de quinze ans, pourrait être qualifiée de Samizdat. Son titre évoque l'un des principes qui m'ont guidés dans le choix de cette forme éditoriale. Solde Monstre est une publication sauvage, faite au moinde coût. J'aurai l'occasion de m'expliquer plus précisément sur ce qualificatif. Reste qu'il semble à présent normal que cette revue ait un prolongement sous forme de blog. De cela aussi, je ne manquerai pas de m'expliquer.