vendredi 12 février 2010



Ainsi, après avoir réalisé les deux motifs précédents, me hante encore l'idée... d'où ces deux autres façons de faire apparaître la zone des épais et celle des traits fins.

jeudi 11 février 2010




Souvent, la mise en série oblige à remanier certains détails. Ainsi, dans le cas présent, les longueurs respectives des parties épaisses et des parties fines. Or rien n'est plus fertile que cette comparaison des deux motifs car au travers de cette comparaison l'on expérimente l'un des regards que les moins prévisibles. C'est celui que jamais l'on n'aurait pu adopter lorsque se mettaient en place les structures. C'est le retour via l'impression générale.

samedi 6 février 2010

peu importe le principe de trame


Ce que je vois, chez les amateurs d'emboîtement et chez ceux qui aiment les entrelacs, c'est combien ils se bornent vite à l'émerveillement du seul principe constructif. Eh bien c'est là une attitude d'obstruction. Et c'est à eux-mêmes qu'ils s'interdisent la fertilité de l'approfondissement. Ce qu'il faut toujours avoir à l'esprit, c'est que le détail, c'est que l'humble mise en oeuvre d'un principe jusqu'au dessin final, sont les choses, dans cet ordre de recherche, qui sont les plus fertiles. Et là, rien à regretter si le principe est toujours le même.
Allez donc après qu'il a passé sa vie entière à jouer le blues, démontrer ou tenter de le faire, à un musicien qui a trouvé ce faisant une sorte de sagesse, qu'il y a une jouissance à explorer les autres principes... Est-ce qu'il ne considèrera pas alors cette jouissance-là comme un genre de gesticulation?

jeudi 4 février 2010

Nommer ne signifie pas enfermer



J'ai eu tout récemment un dialogue avec un ami. Il s'agissait pour moi de faire un peu le point sur ma production graphique, et notamment de dégager un axe clair, autour duquel il soit professionnellement efficace de me positionner, pour donner à un client potentiel une image claire et synthétique de mon univers graphique. Puisque ce blog est justement concentré sur l'aspect décoratif de mon travail, le problème ici ne se pose pas en les même termes.
La question, tout aussi importante, qui se pose ici (et qui permettra de délier beaucoup de choses sur le plan plus général) est celle-ci: comment qualifier ce travail décoratif?
Et si la question ne se pose que maintenant, après des années d'élaboration, c'est qu'il s'agit désormais de donner à voir ce travail et non plus de le faire fructifier dans mon jardin clos. Ce que son caractère indéfini, pendant des années, avait protégé est à présent suffisamment ferme et autonome pour supporter d'être pensé comme un ensemble cohérent. Le saut important - et c'est un saut libérateur - est donc aujourd'hui de lui attribuer une place dans la réalité des choses graphiques, c'est-à-dire le considérer comme une catégorie, nommable... et pouvoir désormais en faire la promotion où il se doit.