samedi 29 décembre 2018

Occupe l'espace

Le temps n'est pas à raconter des histoires. Je décris ma stratégie d'occupation de l'espace. Je trace mon chemin. Face à l'espace vide, je prevois quelle serait la traversée la plus courte. Je longe le bord jusqu'au point le plus proche de moi où je pourrai entreprendre cette traversée. Quand j'y suis, je traverse au plus direct mais je ne vais pas tout à fait jusqu'au bout: je laisse la place pour pouvoir passer quand le travail sera fini du côté sans sortie, et c'est par ce côté là que je commence, en me gardant toujours bien de me rendre la sortie impossible. Et c'est ainsi que je finis par parcourir tout l'espace.

vendredi 28 décembre 2018

Une logique de réseau social avant l'heure

Depuis bien avant la naissance et la multiplication des moyens techniques, j'étais dans une logique d'écriture qui est aussi celle des réseaux sociaux sur internet, dont l'importance depuis dix ans a cru de façon exponentielle.
Cette logique est celle de l'avènement d'un ou plusieurs double (s), sorte d'avatar, dont le récit de vie se superpose à une vie foncièrement et peut être essentiellement impropre à toute mise en récit.

La vie conforme

Sans cesse le choix. Sans cesse la règle et le choix de l'interprétation de la règle. Le choix de si oui ou non la règle, et de comment dès lors être conforme.

Quand tu réalises un dessin comme celui-là, tu réfléchis sans cesse. Tu te poses perpétuellement la question "où suis-je ?" et aussi "qui suis-je ?" mais sous l'espèce d'une question éminemment pratique car en dessinant je suis le trait et l'espace du plan, l'espace concret où j'évolue. Et toute ta vie peut être vécue ainsi, comme si tu traçais un labyrinthe ou un mandala suivant des règles de détail, et sans toujours voir que ce faisant tu fais surtout un grand tableau dont comptera l'effet global.

samedi 4 août 2018

7 à 12xi17

La rivière fait des méandres. Plus la courbe est prononcée et plus le courant est lent. Il s'ensuit que les portions droites sont plus étroites. Ce sont des cordes tournées, dont la torsion varie suivant le degré de courbure. Et elles serpentent côte à côte, séparées par un filet d'épaisseur constante, de couleur vive.
On peut très bien apprendre sans savoir précisément quoi. Mais conscientiser ce que l'on cherche à apprendre me semble une voie plus efficace, ce qui n'empêche jamais d'apprendre en sous-main, voire inconsciemment, autre chose, qu'on ne soupçonnait pas.
Cerner ce que l'on n'a pas compris est le premier pas d'une compréhension.

Suis-je donc finalement devenu une absence?
Fuir la projection dans le fictif. Fuir l'adhésion au jugement.
Être dans la connaissance.
On envisage très souvent l'apparition de robots anthropomorphes tellement semblables aux humains qu'on en viendrait à les confondre avec ces derniers. D'où des interrogations sur notre nature même d'êtres humains. Mais on devrait tout d'abord envisager le cas, beaucoup moins improbable, d'humains qui se trouveraient en situation de ressembler à des robots, avec les questions que soulèveraient cette confusion de genre. Et par bien des aspects, nous sommes déjà confrontés à cela dans notre vie pratique. Songeons par exemple aux automates qui nous répondent au téléphone.
Je repense aux philosophes présocratiques dont l'œuvre se résume à quelques fragments et une réputation.

jeudi 15 février 2018

10i18

Il faudrait réfléchir selon une vision héritée de René Girard à ce que représente pour l'être humain le phénomène mental de la sublimation, et de quoi a pu procéder la constitution de ce phénomène.
J'entrevois en effet que cela consiste à forger, via la valeur culturelle et l'idée d'art, une légitimité à des pratiques mortifères

Le temps comme disperse
Et j'aurai ses faveurs

Une question sert souvent plutôt à gagner du temps ou à capter l'attention, qu'à obtenir une réponse.

lundi 13 novembre 2017

tr: Photo de motif déco

J'ai changé !... J'ai changé dans ma façon d'être le même.

 

La subtilité est devenue un luxe très onéreux. En a-t-il toujours été ainsi ou bien a-t-il existé des époques où être subtil était socialement valoriseable? Et si oui, était-ce en cela des époques meilleures ? Je veux dire par là : la subtilité n'a-t-elle pas pu constituer une arme de classe, ce qu'elle n'est manifestement plus ? La subtilité c'est ce qui est complexe mais consent à rester discret. Je ne qualifierai pas de subtil par exemple un montage financier d'optimisation fiscale.

 

Penser ne doit pas se résumer au fait de définir des mots.

Formaliser une pensée, c'est penser, mais tout ne se résume pas à cela.

jeudi 9 mars 2017

mardi 28 février 2017

samedi 25 février 2017